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L'exposition invite à un voyage architectural à travers les pays des Balkans. Entre 1878 et 1914, les photographes français découvrent les monuments des pays du sud-est européen longtemps restés terra incognita.
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Référence | 9782757700648 |
Editeur(s) | Patrimoine |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 144 |
Langue | Français |
Dimensions | 290 x 245 |
Date parution | 25/06/2009 |
Poids | 0.855 |
Catalogue de l'exposition photographique « Du Bosphore à l'Adriatique - des photographes français découvrent les monuments des Balkans, 1878-1914 » présentée à la Conciergerie , Paris (19 juin - 27 sept. 2009).
De 1878 à 1914, des photographes français parcourent les Balkans - une contrée, ou plutôt un Orient " mal défini " au dire de Pierre Larousse. Héritiers de la tradition du " Grand Tour " issue des artistes du XVIIIe siècle. Ces photographes, que les conditions géopolitiques tumultueuses ne rebutent pas, figent en noir et blanc puis, à partir de 1907, en couleurs avec l'apparition du procédé autochrome, un riche patrimoine architectural dans cette région du monde tour à tour submergée par les Empires romain, byzantin et ottoman et qui a bénéficié, plus ponctuellement, des influences vénitienne sur les côtes adriatiques et austro-hongroise au nord.
De ces voyages naîtra un goût pour les arts byzantins relayé par plusieurs publications tant universitaires que destinées au grand public. En 1910, avec la première édition du Manuel d'art byzantin, la discipline s'installe durablement dans le cursus des études universitaires. Mais ces photographes - qui ont pour nom Jean-Baptiste Feuvrier (1842-1921), Jules Gervais-Courtellemont (1863-1931), Aymar de La Baume Pluvinel (1860-1938), Auguste Léon (1857-1942), Gabriel Millet (1867-1953), Eugène Richtenberger (1856-1920) , ils sont vingt et un présentés dans l'exposition - ne se borneront pas à immortaliser les monuments. Ils s'attacheront également, pour certains, à photographier les hommes et les femmes dans leurs costumes traditionnels, et feront oeuvre d'anthropologue en observant leur mode de vie.
Ces archives photographiques participent ainsi d'un mouvement de réappropriation des cultures grecque, romaine et byzantine, mais insidieusement celui-ci conduira à réfléchir sur l'urbanisme des villes de l'avenir. Le Voyage d'Orient de Le Corbusier dans les Balkans en 1911 - un voyage au cours duquel il n'omet de photographier ni les anciennes maisons d'Istanbul ni celles d'Andrinople - apparaît aujourd'hui comme emblématique de ce nouveau regard jeté sur l'architecture.
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