Afin d'optimiser votre expérience de navigation, ce site utilise des cookies. En navigant sur ce site, vous en acceptez l'usage.
Volontairement resté en marge de la peinture moderne, Francis Harbuger apparaît aujourd'hui comme un artiste farouchement indépendant et passionné par la question de la représentation de l'objet.
Produit indisponible
Expédié sous 3 à 6 jours
Dernier article disponible !
Référence | 9782353400553 |
Artiste-Genre | Francis Harburger (1905-1998) |
Editeur(s) | Editions Gourcuff |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 96 |
Langue | Français |
Dimensions | 240 x 215 |
Technique(s) | 100 illustrations |
Date parution | 08/01/2009 |
Catalogue de l'exposition " Francis Harbuger. Le langage de la peinture" présentée au musée départemenatl de l'OIse, Beauvais (25 juin - 31 oct. 2009).
Né à Oran dans une famille juive d’origine alsacienne, Francis Harburger arrive en 1921 à Paris. Élève de l’École des Arts Décoratifs, puis de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, il est en 1928 le premier pensionnaire de la Casa Velasquez à Madrid. À son retour, en 1929, il expose dans différentes galeries et Salons, dont celui des Indépendants dont il sera plus tard le Secrétaire Général. En 1933, il débute une carrière d’enseignant qui durera jusqu’en 1970. En 1940, après onze mois dans l’infanterie, il subit les lois antisémites de Vichy et quitte Paris pour Alger où il vit avec sa famille jusqu’en 1945.
Victime des spoliations nazies qui le privent de son atelier, de son oeuvre et de ses collections, il ne parviendra pas totalement à les récupérer après l’Occupation. Après la guerre, face à un monde bouleversé, Harburger s’engage dans de nouvelles voies artistiques et affirme de profondes convictions humanistes.
En 1949, il rédige un Manifeste Réaliste-Humaniste dont la revue Esprit publie des passages l’année suivante. En 1963, dans Le langage de la peinture il explique son travail et témoigne de ses recherches pour la représentation d’objets du quotidien qui aboutissent au principe des « hiéroglyphes ». Ces assemblages formels constituent l’essentiel de l’exposition qu’organisent les musées de Roubaix, Beauvais et Trouville-sur-Mer.
L’exposition et cette publication réunissent près d’une centaine d’oeuvres et révèlent, à partir de carnets de notes et de dessins préparatoires, la méthode d’un artiste initiateur d’une séduisante théorie du regard sur l’objet. Grâce à un texte de Caroline Larroche, spécialiste d’Harburger, et à une contribution de Didier Schulmann sur les spoliations nazies et vichystes dont fut victime le peintre, se font jour ici l’itinéraire et les convictions d’un artiste attachant et trop mal connu.
Produits déjà vus
Vous aimerez aussi