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Une plongée dans la richesse et l’extravagante diversité de l’expression plastique contemporaine de la spiritualité humaine.
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Référence | 9791254600870 |
Artiste-Genre | Art contemporain |
Auteur(s) | Sous la direction de Jean-Hubert Martin |
Editeur(s) | 5 Continents |
Format | Cartonné |
Nb. de pages | 192 |
Langue | Bilingue Français / English |
Dimensions | 270 x 225 |
Technique(s) | 90 illustrations en couleurs |
Date parution | 2025 |
Musée | Fondation Opale Lens, Suisse |
Catalogue de l'exposition Rien de trop beau pour les dieux. Autels et création contemporaine, présentée à la Fondation Opale Lens, Suisse (15 décembre 2024 au 25 avril 2025).
Le catalogue s’emploie à montrer la variété des productions issues de la spiritualité, depuis celles qui servent aux rites religieux jusqu’aux œuvres d’art contemporain qui s’y réfèrent, et qui sont souvent le fruit de négociations avec la modernité.
L’exposition, comme le livre qui l’accompagne, réunit des autels africains, caribéens et asiatiques, mais aussi des œuvres d’artistes investis de charges religieuses (Didi, Shiraga), ou se référant explicitement aux religions et à la spiritualité (Sooja Kim, El Anatsui, Vasquez de la Horra, Bedia, Boltanski, Viola), ou simplement croyants (Ramoun).
La mondialisation nous a contraints à cesser de penser qu’il n’était d’art qu’occidental. La notion d’art telle qu’inventée par l’Occident ne désigne en effet que la version savante de sa culture matérielle. Elle a ensuite été projetée sur d’autres civilisations, en particulier asiatiques, et enfin sur les sociétés sans écriture, africaines ou océaniennes.
Que ces cultures possèdent ou non la notion d’art importe peu, car lorsqu’elles honorent leurs dieux, c’est nécessairement avec ce qui, pour elles, est le plus beau. Cette ouverture à d’autres esthétiques s’est longtemps opérée pour les seuls arts du passé, jusqu’à ce que nous admettions enfin qu’il existait des créateurs vivants dans ces contrées éloignées, que les moyens de communication actuels nous rendent plus proches. Pour autant, ces « autres » apparus dans notre champ de vision depuis les années 1980 ne constituent en rien un ensemble homogène. Sans pousser trop loin l’analyse, on peut distinguer deux attitudes : ceux qui ont opté pour la modernité et se soumettent aux stratégies exigées par le marché et les institutions d’obédience occidentale, et ceux qui consacrent leur activité à des expressions visuelles dans le cadre de leurs communautés et de leurs croyances, sans contact avec le marché de l’art. L’art aborigène australien représente une situation intermédiaire car il comporte, à côté d’œuvres à caractère sacré, une production destinée à la vente, encouragée au départ par les missionnaires.
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