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Dans la culture populaire juive, un dibbouk désigne une âme errante qui prend possession d’un vivant, selon une croyance qui s’est développée en Europe orientale à partir du XVIIIe siècle.
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Référence | 9782330194949 |
Artiste-Genre | Art & Judaïsme |
Auteur(s) | Emma Abate, Jean Baumgarten, Samuel Blumenfeld, Debra Caplan |
Editeur(s) | Actes Sud / Mahj |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 240 |
Langue | Français |
Dimensions | 255 x 200 |
Date parution | 2024 |
Musée | Mahj, Paris |
Catalogue de l'exposition Le dibbouk - Fantôme du monde disparu , présentée au Musée d'Art de d'Histoire du Judaïsme, Paris (26 septembre 2024 - 25 janvier 2025).
Le catalogue explore une des figures les plus marquantes de la culture juive : l’âme d’un mort condamné à errer et à posséder les vivants. Tout en opérant désormais dans un imaginaire mondialisé, ce mythe reste une clef de compréhension de l’identité juive, habitée par un passé traumatique et la hantise de sa disparition.
Dans le judaïsme, les premiers récits populaires de possession d’un humain par un esprit remontent au XIIIe siècle. Mais c’est la publication en 1918 du Dibbouk, pièce de Sh. An-ski (1863-1920), qui confère à cette légende sa notoriété. Celui-ci en recueillit les récits lors de ses expéditions en Podolie et en Volhynie dans les années 1910. Elles lui inspirèrent l'écriture du Dibbouk. Succès fulgurant dès 1920, immédiatement traduite, la pièce est jouée de Varsovie à Buenos Aires, en passant par Moscou, Paris et New York.
Oeuvre emblématique du théâtre yiddish et du premier théâtre hébreu, elle inspire metteurs en scène et artistes de l'avant-garde juive. Adaptée au cinéma en 1937, elle donnera le plus ambitieux des films yiddish et l'un des derniers tournés avant l'invasion de la Pologne. Après la Shoah, Le Dibbouk opère encore comme oeuvre emblématique de la fécondité du Yiddishland et comme métaphore du monde disparu.
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