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Enigmatiques, aussi brillantes que secrètes, les sœurs Lemoine et leur cousine, Jeanne Elisabeth Gabiou, marquèrent de leur empreinte l’histoire du portrait français au tournant des XVIIIe et XIXe siècles.
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Référence | 9782353403875 |
Artiste-Genre | Les soeurs Lemoine et Chaudet |
Auteur(s) | Carole Blumenfeld |
Editeur(s) | Musée Jean-Honoré Fragonard / Gourcuff Gradenigo |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 208 |
Langue | Français |
Dimensions | 270 x 205 |
Date parution | 2023 |
Musée | Musée Jean-Honoré Fragonard, Grasse |
Catalogue de l'exposition Je déclare vivre de mon art, dans l'atelier des soeurs Lemoine et Chaudet, présentée au Musée Jean-Honoré Fragonard, Grasse (10 juin- 8 octobre 2023).
Les soeurs Lemoine, Marie-Victoire (1754-1820), Marie-Élisabeth (1761-1811), Marie-Geneviève (1771-1845) et Marie-Denise (1774-1821), et leur cousine, Jeanne-Élisabeth Gabiou (1767-1832), filles de maîtres perruquiers parisiens, formées par les meilleurs peintres parisiens, amies d'artistes très en vue, protégées par une kyrielle de personnalités choisies, s'imposèrent sur la scène artistique parisienne grâce aux seuls mérites de leurs pinceaux et à leur émulation respective.
Si les femmes artistes de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle font l'objet d'une attention particulière de la part des musées depuis quelques années, il semble indispensable, avant d'embrasser le sujet comme un tout, de bien connaître le parcours et l'oeuvre des artistes les plus réputées de leur temps, les plus engagées, et surtout les plus brillantes.
Le Musée Jean-Honoré Fragonard qui abrite la plus grande collection de tableaux d'une femme artiste du XVIIIe siècle, Marguerite Gérard, invite à découvrir ces cinq femmes hors du commun dont le parcours est aussi riche que leurs créations. Le parcours personnel de ces filles de maîtres perruquiers parisiens est en effet digne d'un conte de leur amie Félicité de Genlis. Élevée à quelques encablures du Palais Royal, elles furent choyées par deux femmes de têtes, la princesse de Lamballe et la duchesse d'Orléans, mais aussi une kyrielle de personnalités hautes en couleurs qui les accompagnèrent pendant plusieurs décennies.
Marie-Victoire bâtit un terreau fertile de création au sein de sa propre famille en encourageant Marie-Élisabeth, Jeanne-Élisabeth, Marie-Geneviève et Marie-Denise à suivre sa voie. Tout en les aiguillant avec brio, elle se nourrit elle-même de leurs expériences et de leurs recherches. Et en faisant le choix d'exposer les portraits tantôt de l'une, tantôt de l'autre, mais aussi en multipliant les autoportraits, Marie-Victoire, Marie-Élisabeth, Marie-Denise expriment leur fierté mutuelle mais aussi le plaisir de former un groupe bien identifiable.
Faisant fi des conventions, elles forment un panel d'exception dont les réussites artistiques rejaillissent sur le reste de leur famille, bien décidée à gravir les échelons sociaux. Si leur trajectoire quelque peu romanesque offre un éclairage original sur leur époque, l'étude de leurs carrières fait aussi voler en éclats nombre de préjugés sur les femmes artistes de la période révolutionnaire.
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