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«Aller à l'imprimerie, c'est comme pousser la porte du bistrot, quitter l'égocentrisme de l'atelier d'artiste pour retrouver les mordus, les habitués du comptoir lithographique. On respire l'odeur de l'encre. On piétine le même plancher.» Pierre Alechinsky, Ambidextre, Gallimard, 2019.
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Référence | 9782073024350 |
Artiste-Genre | Pierre Alechinsky |
Auteur(s) | Collectif |
Editeur(s) | Gallimard |
Format | Ouvrage relié |
Nb. de pages | 200 |
Langue | Français |
Dimensions | 240 x 170 |
Technique(s) | 173 oeuvres sur papier |
Date parution | 2023 |
Musée | Domaine de Chaumont-sur-Loire |
Catalogue de l'exposition Alechinsky à l'imprimerie, présentée au Centre d’Arts et de Nature du domaine de Chaumont-sur-Loire (1er avril - 29 octobre 2023).
Dessins, gravures, lithographies, estampes murales, ouvrages de bibliophilie, liés au livre et à la nature constituent la rétrospective, de 1948 à 2020, proposée par Alechinsky au Domaine de Chaumont-sur-Loire.
Fasciné, depuis toujours, par le papier et les techniques d’impression, puisqu’il fut d’abord typographe et imprimeur, l’artiste en connaît, de longue date, tous les secrets et toutes les virtualités.
L’exposition nous entraîne au cœur de plus de 70 ans de création, où règnent sans partage le génie, la culture et l’humour d’Alechinsky.
La formation de l’artiste est à l’origine de sa durable passion pour le papier et pour l’impression. Pierre Alechinsky fait, en effet, ses études à La Cambre, la prestigieuse École nationale supérieure d’architecture et des arts décoratifs, fondée en 1928 par Henry van de Velde, à Bruxelles. Il passe de l’atelier publicité à celui de typographie, illustration et architecture du livre et travaille, entre autres, sur un inédit de l’écrivain surréaliste Marcel Lecomte, Le poète assassiné de Guillaume Apollinaire et un extrait de Kodak de Blaise Cendrars. En marge de cet enseignement, il se met à peindre. En 1947, il entre dans le groupe Jeune Peinture Belge dans lequel il côtoie Jan Cox, Gaston Bertrand, Marc Mendelson, notamment, et réalise sa première exposition personnelle. Une fois son diplôme en poche, Alechinsky voyage. Gaucher contrarié, il écrit de la main droite et réserve la gauche au pinceau. À l’instar de l’écriture automatique prônée par les surréalistes, la fluidité et la spontanéité de la calligraphie orientale l’ont fasciné et inspiré. Le plus français des maîtres belges élabore depuis quelque 70 ans un répertoire de formes unique et reconnaissable, où la répétition vient valider certains choix.
En 1951, il s’installe à Paris où il étudie la gravure auprès de Stanley William Hayter. C’est là qu’il découvre une revue de calligraphie japonaise et débute une correspondance avec le grand calligraphe Shiryu Morita. Tout dans ce travail intéresse l’artiste : les pinceaux, l’encre, le papier, le geste, la liberté d’interprétation de l’idéogramme standard. Toutes choses qui marqueront son œuvre.
Interrogé sur sa manière, Alechinsky met en avant une absence de tout protocole, mais attire l’attention sur une absolue nécessité : celle du faire. “Le tout est de s’y mettre, même sans savoir par où commencer. C’est ça peindre. Il faut faire. Ensuite, vient la lecture du premier trait.” Et de conclure : “Faire vous fait penser.”
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