Afin d'optimiser votre expérience de navigation, ce site utilise des cookies. En navigant sur ce site, vous en acceptez l'usage.
Le catalogue évoque l’histoire des relations des habitants de la ville d’Edo – qui deviendra Tokyo en 1868 – avec les animaux et témoigne de la culture à laquelle cette coexistence a donné naissance.
0 article en stock : expédié le jour-même (commande avant 14h00) articles en stock : expédié le jour-même (commande avant 14h00)
Expédié sous 3 à 6 jours
Dernier article disponible !
Référence | 9782353403738 |
Artiste-Genre | Art japonais |
Auteur(s) | Collectif |
Editeur(s) | Gourcuff Gradenigo |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 160 |
Langue | Français |
Dimensions | 240 x 165 |
Date parution | 2022 |
Musée | Maison de la culture du Japon, Paris |
Catalogue de l'exposition Un bestiaire japonais - Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XVIII-XIXe siècle), présentée à la Maison de la culture du Japon, Paris (9 novembre 2022 - 21 janvier 2023).
Pendant plus de deux cent ans, à partir de l'ordonnance de fermeture du pays de 1639, le Japon de l'époque Edo (1603-1868) restreint drastiquement les échanges avec le monde extérieur.
Après la signature de traités commerciaux avec les États-Unis et l'Europe en 1858 mais surtout à partir de la restauration de Meiji (1868), le gouvernement adopte une politique d'industrialisation du pays et promeut l'introduction des idées occidentales.
Les étrangers qui se rendent alors au Japon ont laissé des descriptions détaillées du pays et de ses habitants.
Le naturaliste américain Edward S. Morse note dans Japan Day by Day que les citadins contournent ou enjambent les chiens et chats se prélassant au milieu de la route pour ne pas les déranger, et utilisent pour les appeler le suffixe honorifique « san » (équivalant à « Monsieur » ou « Madame »).
Le peintre et dessinateur français Georges Bigot (1860-1927), qui séjourne au Japon à partir de 1882 a laissé un grand nombre d'oeuvres pleines d'humour, d'animaux et de gens.
Une longue période de paix et de stabilité donne aux habitants de Tokyo le loisir de profiter de la vie et se divertir. On s'entoure volontiers d'animaux de compagnie : petits chiens et chats,de petits oiseaux tels les rossignols et les cailles, ou encore des insectes dont on apprécie le chant, comme les grillons et les criquets. Les habitants d'Edo, ville à la topographie riche en collines, rivières, et ouverte sur la mer, vivent en lien avec la nature et des rites saisonniers marquent le déroulement de l'année alors que les changements de saison offrent de nombreuses occasions d'admirer de superbes paysages naturels tout proches.
D'abord figurines d'argile de sangliers ou autres, sous l'influence de la civilisation chinoise, les animaux sont ensuite représentés sous des formes fantastiques venus du continent comme les phénix et les dragons font leur apparition de même que des animaux que l'on ne trouvait pas au Japon, tels les tigres et les paons.
L'épanouissement d'une civilisation raffinée basée sur une esthétique proprement japonaise se démarque de la culture et de l'art chinois : les animaux se mettent alors à représenter l'esprit d'une saison ou à symboliser des récits traditionnels japonais.
Avec le développement, en littérature, de jeux de mots basés sur les sons et le sens de la langue japonaise, on apprécie les dessins d'animaux synonymes de bon augure en raison de leurs noms ou de la façon de les écrire.
Ainsi, à l'époque Edo, la puissance financière nouvelle de la classe commerçante stimule la naissance d'une véritable culture citadine et le raffinement de divers objets de la vie quotidienne : les motifs décoratifs représentant des animaux évoluent vers une plus grande liberté de conception et des variation plus riches.
Produits déjà vus