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Le catalogue met en parallèle le fulgurant développement du chemin de fer et celui d'un art moderne renonçant peu ou prou à l'idéal de fixité du monde préindustriel, du milieu de 19e siècle au milieu du 20e siècle.
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Référence | 9789461618191 |
Artiste-Genre | Art & Histoire |
Auteur(s) | Sophie Lévy, Jean-Rémi Touzet |
Editeur(s) | Snoeck / Musée d'art de Nantes |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 296 |
Langue | Français |
Dimensions | 290 x 230 |
Date parution | 2022 |
Musée | Musée d'art de Nantes |
Catalogue de l'exposition Le voyage en train, présentée au Musée d'art de Nantes (21 octobre 2022 - 5 février 2023).
Riche de plus de 250 images, l''ouvrage nous conduit le long d’un siècle d’art et de chemin de fer. Nous arrêtant sur les œuvres de Claude Monet, James Tissot, Vincent van Gogh, Ferdinand Hodler, Sonia Delaunay et Salvador Dalí, mais aussi sur les illustrations d’Honoré Daumier, le cinéma des frères Lumière et la littérature d’Émile Zola, nous découvrons combien les conceptions artistiques furent renouvelées par le chemin de fer.
Ce n’est pas seulement l’image saisissante d’une machine dans le paysage et l’essor phénoménal des infrastructures industrielles qui marquèrent les artistes, mais aussi l’expérience troublante de la vitesse, celle d’un monde en mouvement, et l’utopie de la maîtrise rationnelle de l’espace et du temps. Révolution technique, le chemin de fer fut assurément une révolution esthétique.
Le train a bouleversé notre rapport sensible à l'espace et au temps, il a assurément été le moteur d'une transformation profonde de leurs représentations artistiques.
Le parcours présente la grande variété des réponses iconographiques et esthétiques apportées à cette perturbation des conceptions spatio-temporelles établies. Les oeuvres montrent, de la critique à la célébration, du refus à l'adaptation, comment les artistes ont réagi à ce nouvel environnement alors que rails, ponts, vapeur, signaux, horloges et télégraphe devenaient les emblèmes technologiques d'une circulation rapide et régulée des êtres, des marchandises et de l'information, dégagée des contraintes naturelles.
L'exposition s'appuie sur des recherches qui, depuis les ouvrages pionniers de Leo Marx et de Wolfgang Schivelbusch, ont été régulièrement actualisées, des travaux de Karen Bowie aux récentes études empreintes de culture visuelle. Citons par exemple le concept de « modernité véhiculée » introduit par Clément Chéroux, les travaux de Niklaus Manuel Güdel relisant les paysages de Ferdinand Hodler à l'aune de ses impressions ferroviaires ou les études d'Arnauld Pierre sur le paradigme signalétique dans les oeuvres de Fernand Léger et Nicolas Schöffer.
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