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Nadja, un itinéraire surréaliste

Histoire de l'art - Editions Gallimard / Musée des Beaux- Arts de Rouen - Ouvrage broché - 272 pages - Textes en Français - Publié en 2022

Le musée des Beaux-Arts de Rouen présente une exposition consacrée à Nadja, ouvrage du théoricien du surréalisme André Breton, écrit au Manoir d’Ango, à Varengeville-sur-mer, en 1927 et publié en 1928. Nadja est tout à la fois l’un des livres phares d’André Breton, du surréalisme et de la littérature du 20e siècle.

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Référence 9782072985928
Artiste-Genre Histoire de l'art
Auteur(s) Collectif
Editeur(s) Gallimard / Musée des Beaux- Arts de Rouen
Format Ouvrage broché
Nb. de pages 272
Langue Français
Dimensions 260 x 190
Date parution 2022
Musée Musée des Beaux- Arts de Rouen

Catalogue de l'exposition Nadja, un itinéraire surréaliste, présentée au musée des Beaux- Arts de Rouen (24 juin - 6 novembre 2022).

Au gré du récit, cet ouvrage propose une déambulation à travers l'univers unique de Nadja, du surréalisme alors à son acmé, et lève le voile sur celle qui en fut l'héroïne.

"J'ai vu ses yeux de fougère s'ouvrir le matin sur un monde où les battements d'ailes de l'espoir immense se distinguent à peine des autres bruits qui sont ceux de la terreur et, sur ce monde, je n'avais vu encore que des yeux se fermer".

En cet été 1927, au manoir d'Ango en Normandie, André Breton travaille à un court livre autobiographique évoquant sa rencontre avec une jeune femme, Léona Delcourt, que la postérité littéraire retiendra sous le nom de Nadja.

De cette brève et intense attraction réciproque, le poète tire un texte parsemé d'images qui met en scène les hasards, les pérégrinations, les coïncidences, comme déterminants de l'aventure amoureuse, de l'écriture et des arts.

Nadja, l’ouvrage tel qu’il a été pensé par André Breton, est parsemé d’une quarantaine d’images dont l’auteur affirme qu’elles répondent à un objectif «anti-littéraire», celui « d’éliminer toute description ». Ce sont des reproductions d’œuvres (Ernst, de Chirico, Braque, Ucello...), de photographies (Man Ray, Jacques André Boiffard...), d’objets étranges (une paire de gants en bronze offert par Lise Deharme, des objets mathématiques photographiés par Man Ray...), des arts premiers (une statuette Moai reproduite dans le livre conservée au Musée du Quai Branly, ou des cimiers Fang dont il est question dans le texte), ou encore des portraits (Desnos, Aragon, Péret, Breton), des images comme autant de points d’arrêts dans le texte et de fenêtres ouvertes sur le surréalisme.

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