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Découvrez les œuvres de Giorgio Griffa, acteur majeur de l'histoire de la peinture italienne et européenne de la seconde moitié du 20e siècle.
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Référence | 9782844269157 |
Artiste-Genre | Giorgio Griffa |
Auteur(s) | Christine Macel |
Editeur(s) | Centre Pompidou |
Format | Ouvrage broché |
Langue | Français |
Dimensions | 290 x 225 |
Date parution | 2022 |
Musée | Centre Pompidou, Paris |
Catalogue de l'exposition Giorgio Griffa, présentée au Centre Pompidou, Paris (2 mars - 27 juin 2022).
L'exposition et le catalogue, présentent un ensemble de dix-huit oeuvres données par l'artiste au Musée. Ils rendent hommage à un artiste majeur, figure de l'abstraction italienne des années 1970, qui développe depuis plus de cinquante ans une pratique picturale tout aussi radicale que sensible.
Giorgio Griffa (né en 1936 à Turin) réalise des œuvres abstraites, reconnaissables par leurs toiles vierges travaillées à même le sol, puis fixées au mur par une série de clous. L'exposition exceptionnelle qui lui est consacrée au Musée national d’art moderne rassemble dix-huit œuvres données par l'artiste, ainsi qu'une inédite, réalisée spécialement pour le Centre Pompidou, intitulée La Recherche, en référence à Marcel Proust. Dans ce texte, extrait du catalogue, Griffa retrace son cheminement créatif pour cette dernière toile, en forme d'hommage à son auteur fétiche.
"En 1992, j’ai réalisé un tableau dédié à Matisse, sur lequel j’ai écrit : AZIOHENRI. Je viens d’achever une œuvre consacrée à Proust. Il me semblait juste d’écrire AZIOMARCEL (ou ONCLEMARCEL).
Les branches du dilemme
Dans notre pensée occidentale, la réflexion et la méditation ont pour but de multiplier les idées, elles sont en quelque sorte une manière d’ajouter. Dans la pensée orientale, sur les traces du bouddhisme, la méditation est à l’inverse un moyen de supprimer, d’annuler des idées plutôt que de les augmenter ou de les approfondir. Les deux méthodes ont pour but, par des chemins opposés, d’élargir la sphère de notre subjectivité, pour l’une en accroissant les détails de la connaissance et pour l’autre en cherchant à atteindre cette énergie indifférenciée qui précède les pensées, et dont elles sont nées. Dans mon expérience de peintre, ces opposés coexistent. Dans le cycle Dilemma, les deux branches opposées sont côte à côte. Dans le cycle Alter ego, des signes sans identité rencontrent des signes porteurs d’identités précises, de souvenirs spécifiques de peinture, de musique et de poésie. Proust fait appel à des souvenirs précis et très détaillés. Mais moi, lecteur, je suis pris dans un tourbillon sans fin où ils s’ajoutent les uns aux autres, s’annulent, s’exaltent, se multiplient, comme les sons de chaque instrument dans un concert. L’atteignable conduit à l’inatteignable. Les branches du dilemme coexistent. [...]"
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