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Au XIXe siècle, à l’instar d’autres régions françaises, l’Alsace suscite un certain engouement de la part d’artistes « montés à Paris », et qui par l’entremise d’une riche production paysagère ou régionaliste participent de la diffusion de l’image de la région.
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Référence | 9782359063479 |
Artiste-Genre | Peinture XIXe siècle |
Auteur(s) | Collectif |
Editeur(s) | Liénart / Musée Jean-Jacques Henner |
Format | Cartonné contrecollé |
Nb. de pages | 272 |
Langue | Français |
Dimensions | 250 x 225 |
Technique(s) | 200 illustrations |
Date parution | 2021 |
Poids | 1.4 |
Musée | Musée Jean-Jacques Henner, Paris |
Catalogue de l’exposition Alsace. Rêver la province perdue, présentée au musée national Jean-Jacques Henner, Paris (6 octobre 2021 - 7 février 2022).
À la suite de la guerre de 1870-1871, la perte de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine, puis l’effondrement du Second Empire, font de ce que l’on appelle désormais les « provinces perdues » un élément de cohésion nationale porté par la Troisième République naissante.
Bouleversé en tant qu’Alsacien par cette perte, le peintre Jean-Jacques Henner prend une part active dans ce souvenir par l’entremise de son chef-d’œuvre, L’Alsace. Elle attend, commandé à l’initiative de l’épouse d’un industriel de Thann et offert à Léon Gambetta. Ce tableau, qui lui apporte la gloire, devient rapidement emblématique de la souffrance de l’Alsace, réelle, ou supposée. En effet, passées les réactions suscitées dans les mois qui suivent le traité de Francfort, le souvenir de l’Alsace tend à se figer, largement entretenu par les nombreux Alsaciens installés à Paris. Qu’ils y résident de longue date ou qu’ils aient « opté » pour la France en 1871, nombre d’entre eux nouent des liens de sociabilité dont l’importance culturelle, politique et économique est bien réelle.
Une image idéalisée et stéréotypée, voire fantasmée, se diffuse largement dans toutes les couches de la société, sans plus nécessairement de lien avec la réalité de la province, désormais rattachée à l’Empire allemand.
L’ouvrage interroge la construction et la diffusion de cette image des « provinces perdues » à travers des œuvres présentées aux Salons, mais également à travers l’imagerie populaire.
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