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Ce catalogue présente pour la première fois, et de manière exhaustive, l'ensemble des projets de cinéma menés par Léger, mettant ainsi en valeur les relations fortes et durables que le peintre a entretenues tout au long de sa carrière avec le septième art.
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Référence | 9782711878529 |
Artiste-Genre | Fernand Léger |
Auteur(s) | Anne Dopffer, Julie Guttierez |
Editeur(s) | RMN / Musée d'art moderne de Belfort |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 216 |
Langue | Français |
Dimensions | 230 x 210 |
Technique(s) | Nombre d'illustrations : 180 |
Date parution | 2021 |
Musée | Musée d'art moderne de Belfort |
Catalogue de l’exposition Fernand Léger et le cinéma, présentée au Musée d'art moderne de Belfort (6 novembre 2021 - 6 février 2022), puis au Musée national Fernand Léger, Biot (11 juin - 19 septembre 2022).
« La raison d’être du cinéma, c’est l’image projetée. Il s’agit de faire vivre les images ». Fernand Léger (1881-1955) est un spectateur de cinéma assidu et un cinéphile, il fréquente le milieu professionnel et les tournages et il participe même à la réflexion théorique autour de ce nouvel art qu’il met en pratique dans un court métrage. Il aurait même envisagé d’abandonner la peinture pour le cinéma en 1923... La place du cinéma dans son œuvre a ainsi souvent été interrogée, notamment la fonction plastique de la référence cinématographique dans sa peinture.
En pleine Première Guerre mondiale, lors d'une permission en compagnie de Guillaume Apollinaire, Fernand Léger découvre en 1916, Charlie Chaplin, qui fut une véritable révélation pour le peintre.
Dès 1919, les œuvres de Fernand Léger reflètent l'influence de l'image cinématographique sur son travail artistique : ainsi, les livres illustrés réalisés en collaboration avec les poètes Blaise Cendrars ou Yvan Goll jouent avec le vocabulaire du cinéma en introduisant gros plans, recherches typographiques et effets cinétiques.
En 1924, il réalise son premier film Ballet mécanique, fruit d'un travail artistique collectif avec Man Ray, Dudley Murphy et le compositeur Georges Antheil. Totalement dépourvu de scénario, ce film d'avant-garde anime et alterne, dans un montage rapide et saccadé, objets de la vie quotidienne, personnages et figures géométriques, créant ainsi des effets de contrastes visuels saisissants. Aujourd'hui, Ballet mécanique est encore considéré comme un chef-d'œuvre fondateur du cinéma expérimental.
D'autres projets cinématographiques, aboutis ou inaboutis, suivront dans les années 1930 avant l'aventure collective, fortement marquée par l'esthétique surréaliste, du film Dreams That Money Can Buy, réalisé en 1947 par le peintre et cinéaste Hans Richter, auquel contribuent également les artistes Marcel Duchamp, Max Ernst ou encore Alexander Calder.
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