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Cet hommage à Gustave Caillebotte, en forme de rétrospective, réunit quelque 90 toiles peintes entre 1870 et 1894. Cette sélection souligne l’audace et la dualité picturale de l’impressionniste parisien le plus secret, disparu prématurément à l’âge de 45 ans en laissant un corpus d’œuvres de moins de cinq cents toiles.
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Référence | 9782884431705 |
Artiste-Genre | Gustave Caillebotte |
Auteur(s) | Daniel Marchesseau |
Editeur(s) | Fondation Pierre Gianadda |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 303 |
Langue | Français |
Dimensions | 240 x 220 |
Date parution | 2021 |
Musée | Fondation Pierre Gianadda, Suisse |
Catalogue de l'exposition Gustave Caillebotte. Impressionniste et moderne, présentée à la Fondation Pierre Gianadda, Suisse (19 juin - 22 novembre 2021).
L’art de Gustave Caillebotte est d’abord un témoignage des métamorphoses de l’art de vivre dans la capitale tel que l’avait projeté le baron Haussmann dès 1855. Après les sombres années 1870-1871 qui ont blessé au cœur les Français subissant l’occupation prussienne,la défaite de Sedan suivie de l’exil de Napoléon III, l’abandon dramatique de l’Alsace et de la Lorraine, puis les sanglantes journées de la Commune, l’artiste rejoint ses camarades dans un idéal pictural neuf, l’impressionnisme.
Le peintre, avec une audace incontestée, participe alors à l’évolution de son temps vers une modernité radicale. Il se distingue par quelques toiles emblématiques qui manifestent un génie français propre: Les raboteurs de parquet (Orsay), Le pont de l’Europe (Petit Palais, Genève). Il explore des perspectives inattendues et brosse des vues plongeantes «d’en haut» sur de nouvelles grandes artères parisiennes. Il capte des scènes de la vie moderne bourgeoise (carcasse) et, non sans un certain réalisme issu de la palette de Manet, l’âpre milieu ouvrier (Les peintres en bâtiment).
Jeune - il a vingt-cinq ans - il hérite en 1874 à la disparition de son père, d’une fortune certaine. Ainsi peut-il donner libre cours à son inspiration et soutenir ses amis peintres (Manet, Monet, Renoir, Cézanne, Pissarro, Sisley...) dont il achète rapidement des œuvres - une collection qu’il souhaite très tôt léguer au Louvre. Présent à la deuxième exposition impressionniste (1876), avec Les Raboteurs de parquet (1875), Caillebotte se montre par ailleurs, pendant la vingtaine d’années (1875-1894) de sa brève carrière avant sa disparition prématurée, particulièrement sensible au charme des jardins, aux joies des sports nautiques et aux plaisirs du plein air. Ses deux passions -complémentaires au soir de sa courte vie - pour les régates et pour la botanique, vont donner naissance à des séries peu nombreuses mais éclatantes de toiles d’une facture neuve, aux compositions surprenantes - suites de cadrages audacieux, servies par une palette lumineuse, qui inscrivent pleinement Gustave Caillebotte au premier rang des impressionnistes.
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