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Le catalogue explore l’intense présence des artistes américains après la seconde Guerre mondiale et la manière dont ils ont contribué à redéfinir l’art abstrait en France, à un moment où la géographie mondiale de l’art était bouleversée.
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Référence | 9789461616678 |
Artiste-Genre | Abstraction américaine |
Auteur(s) | Collectif |
Editeur(s) | Snoeck / Musée d'arts de Nantes / Musée Fabre de Montpellier |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 259 |
Langue | Français |
Dimensions | 290 x 230 |
Date parution | 2021 |
Poids | 1.4 |
Musée | Musée d'arts de Nantes / Musée Fabre de Montpellier |
Catalogue de l'exposition United States of Abstraction. Artistes américains en France, 1946-1964, présentée au Musée d'arts de Nantes (19 mai 2021 - 18 juillet 2021), puis au Musée Fabre de Montpellier (6 aout - 31 octobre 2021).
Le rôle de Paris comme capitale mondiale de l'art occidental depuis le 19e siècle est bien connu, et il est également considéré comme un fait établi que la Ville lumière perd cette prééminence après la Seconde Guerre mondiale au profit de New York.
Pourtant, l'on sait également que de très nombreux artistes, peintres, musiciens et écrivains américains, hommes et femmes, ont continué à venir étudier et créer en France. Plusieurs centaines de jeunes artistes, musiciens et écrivains américains, hommes et femmes, ont séjourné à Paris après la Seconde Guerre mondiale et jusque dans les années 1960. Certains comme Joan Mitchell en 1955 se sont installés en France définitivement.
Plus de 400 artistes ont en particulier utilisé la bourse du GI Bill, qui permettait à tout ancien combattant de financer ses études, en venant s'inscrire aux écoles d'arts et académies parisiennes entre 1946 et 1953. Certains artistes comme Ellsworth Kelly, arrivé en France en 1948, étudièrent à l'Ecole de Beaux-arts, tandis que d'autres fréquentèrent avec plus ou moins d'assiduité les ateliers de la Grande Chaumière auprès de Fernand Léger ou d'Ossip Zadkine.
Ils venaient pour des raisons diverses : l'attrait culturel de Paris, ses musées et ses maîtres, l'attrait de l'Europe, l'aventure de vivre correctement et sans réelle contrainte grâce à la bourse, la recherche d'une plus grande liberté, l'envie d'être ailleurs, d'être à Paris comme sur une île.
Le catalogue étudie ce phénomène en trois chapitres, le premier examine les œuvres réunies par le critique Michel Tapié, que ce soit dans des expositions de groupe ou dans des publications de la première moitié des années 1950. Le second regroupe plusieurs coloristes abstraits, comme Sam Francis, Joan Mitchell, Shirley Jaffe, mais aussi Kimber Smith, Norman Bluhm ou Beauford Delaney. Le dernier chapitre étudie comment certains artistes ont profondément renouvelé l’abstraction géométrique dans le Paris de l’après-guerre, tels Ellsworth Kelly, Ralph Coburn, Jack Youngerman ou encore Robert Breer.
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