Afin d'optimiser votre expérience de navigation, ce site utilise des cookies. En navigant sur ce site, vous en acceptez l'usage.
Sergueï Eisenstein, réalisateur mythique qui fit la gloire du cinéma russe et soviétique, est bien plus qu’un cinéaste. Cultivant l’art du montage et du rythme au point d’inventer un nouveau langage visuel au milieu des années 1920, Eisenstein s’est toujours placé à la croisée des arts.
0 article en stock : expédié le jour-même (commande avant 14h00) articles en stock : expédié le jour-même (commande avant 14h00)
Dernier article disponible !
Référence | 9782359830590 |
Artiste-Genre | Sergueï Eisenstein |
Auteur(s) | Sous la direction de Ada Ackerman |
Editeur(s) | Centre Pompidou-Metz |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 352 |
Langue | Français |
Date parution | 2019 |
Musée | Centre Pompidou-Metz |
Catalogue de l'exposition L’Œil extatique. Sergueï Eisenstein, présentée au Centre Pompidou-Metz (28 septembre 2019 - 24 février 2020).
Cultivant l’art du montage et du rythme au point d’inventer un nouveau langage visuel au milieu des années 1920, Eisenstein s’est toujours placé à la croisée des arts. L’exposition entend donc faire découvrir et redécouvrir un nom majeur du septième art et de la culture mondiale, un homme considéré comme le « Léonard de Vinci russe », et qui, le premier, se présenta comme un cinéaste en habits d’artiste.
Il s’agit ainsi d’insister sur l’Eisenstein faiseur, amateur, collectionneur commentateur et monteur d’images, un Eisenstein visionnaire, toujours soucieux d’expérimentation radicale et d’affecter profondément et durablement le spectateur. En s’appuyant sur le vaste éventail de références mobilisées par Eisenstein dans son travail, cette confrontation entre images fixes et images en mouvement permet de dévoiler de manière exemplaire la manière dont un créateur fabrique ses images, à un moment où la question de la genèse artistique est devenue centrale. Il s’agit de montrer comment Eisenstein se nourrit, dans ses travaux, des chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art mondial, d’œuvres de ses contemporains russes et étrangers, mais aussi et surtout du patrimoine artistique précédant l’apparition du cinéma, aussi bien peinture, sculpture, gravure, dessin, ou architecture. L’exposition insiste également sur l’intérêt et l’appétence d’Eisenstein pour les cultures populaires dans une abolition des hiérarchies qui est représentative de sa logique associative.
Eisenstein, en tant que théoricien, relit l’histoire de l’art à la lumière du cinéma. En effet, le cinéma ne représente pas tant pour lui un médium technique que la réponse la plus élaborée à des besoins humains primordiaux. À cet égard, le cinéma lui permet de repenser l’intégralité de l’histoire de l’art et de la culture mondiale, ce qui se traduit dans l’exposition par une galerie de peintures et de sculptures qu’il analyse en termes cinématographiques et dont certaines peuvent également, à sa suite, être interprétées à travers le prisme du cinéma. L’histoire de l’art eisensteinienne est ainsi délibérément anachronique et déhiérarchisée, ouverte aux cultures extra-occidentales.
Produits déjà vus