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Bosch, Brueghel, Dürer, Arcimboldo, Piranese, Goya, Füssli, Blake, Redon, Ensor, Dali, Ernst... mais aussi les fantaisies macabres de Callot, les grotesques de Leonard, les visions dantesques de Botticelli. Quel lien entre ces manifestations, si diverses, du fantastique ?
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Référence | 9782742793501 |
Editeur(s) | Imprimerie Nationale |
Format | Ouvrage relié |
Nb. de pages | 320 |
Langue | Français |
Dimensions | 300 x 270 |
Date parution | 07/11/2010 |
Poids | 2.766 |
Le fantastique n'est il pas une dimension inhérente à la création artistique, qu'elle soit littéraire, plastique ou musicale ? En un sens, tout artiste pourrait dire, avec Baudelaire, qu'il " préfère les monstres de sa fantaisie " à " la laideur de la nature " (Salon de 1859).
Dimension si essentielle qu'elle unit des oeuvres littéraires aussi distinctes que celles de Borges, de Poe, de Maupassant ou de Hoffmann ; et que, en dehors même du genre consacré, elle imprègne les récits plus " réalistes " de Pulfo (Pedro Parramo), de Balzac (Le Chef-d'oeuvre inconnu), d'Henry James (What Maisie knew).
Le risque est de l'envisager comme une notion si vaste et si confuse qu'elle englobe tout ce qui s'oppose au plat naturalisme : toutes les oeuvres d'imagination pourraient, dès lors, s'y rattacher. Ou, à l'inverse, de le définira priori selon des catégories abstraites qui le distinguent du fabuleux, du merveilleux, du féérique, et de l'enfermer en un étroit pédantisme.
L'approche de Werner Hofmann s'écarte de la confusion comme du dogmatisme. Elle est concrète, ouverte, subtilement analytique. De chaque oeuvre il extrait l'essence particulière du fantastique qui en émane : et de cette sensuelle approche, se dégage une vision plurale du fantastique, perçu non pas négativement, comme ce qui refuse le réel, mais, plus profondément et selon l'étymologie du terme, comme ce qui " apparaît " en lui, émanant de la réalité par étrange déviation, ou rompant brutalement avec lui.
Du haut Moyen Age aux surréalistes et jusqu'aux plus contemporaines installations, l'auteur éclaire ainsi la quête, sans cesse renouvelée par les artistes, d'une " autre réalité ".
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