Marguerite Wünscher

Ses poèmes, composés dans une langue simple et fluide, racontent l’ordinaire des choses que l’on ne sait parfois plus voir, ils disent la beauté d’un clair de lune comme la fidélité muette d’un banc public, chantent le vent de la révolte comme celui du métro parisien, évoquent les saisons par une douleur au temps des lilas, la caresse du soleil, le gris d’un ciel d’automne ou les morsures de l’hiver.

Attirée par la lumière des sud, l’auteur, parisienne et heureuse de l’être, nous conduit vers des rivages aimés – entre Sète et Montpellier -, nous invite à naviguer entre les méandres de ses voyages et ceux de sa mémoire.

En contrepoint, Camille Virolleaud promène ses couleurs tendres et graves sur les paysages de la vie. Sensibles et parfois oniriques, ses aquarelles accompagnent le recueil de Marguerite Wünscher, dont certains poèmes pourraient se fredonner sur un air de chanson.