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Jacques Doucet fut l'un des plus grands mécènes et collectionneurs du premier tiers du XXe siècle. Ses collections, des arts du XVIIIe siècle aux avant-gardes picturales des années 1910, en passant par les impressionnistes et le mobilier Art déco sont ici présentées. L’ouvrage accorde aussi la place qui lui revient à sa remarquable collection de manuscrits et reliures d’artistes.
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Référence | 9782916914671 |
Artiste-Genre | Jacques Doucet |
Auteur(s) | Collectif |
Editeur(s) | Coédition Les Arts décoratifs/INHA |
Format | Ouvrage relié |
Nb. de pages | 260 |
Langue | Français |
Dimensions | 276 x 204 |
Entre 1880 et les années 1920, le couturier Jacques Doucet habillait les dames de la haute société : Réjane et Sarah Bernhardt étaient ses clientes, les chroniqueurs de mode relataient régulièrement ses créations et l’Albertine de Proust rêvait de se voir dans « tel peignoir de Doucet aux manches doublées de rose ».
Jacques Doucet était également un grand amoureux de l’art et fut l’un des plus importants collectionneurs de son temps. Il s’entoura des meilleurs conseillers, André Breton, André Suarès ou Pierre Reverdy et, grâce à son immense fortune, acheta les plus belles oeuvres : ses dessins, sculptures et peintures constituaient de fabuleuses collections qu’il installait dans des demeures conçues comme des écrins.
Tout commença par une collection d’art du XVIIIe siècle où les Watteau le disputaient aux Chardin, Clodion ou Hubert Robert. La vente de cet ensemble, en 1912, fut un événement dont la presse se fit largement l’écho. Doucet se passionnait aussi pour les impressionnistes : des oeuvres importantes de Degas, Monet, Manet (Sur la plage), Van Gogh (Les Iris) et Seurat ornaient ses salons.
Homme curieux, il sut reconnaître l’importance des avant-gardes : il fut le premier propriétaire
des Demoiselles d’Avignon. Des oeuvres de Duchamp, Picabia, Matisse, du Douanier Rousseau ou de Miró, des meubles de Legrain ou d’Iribe, ou encore des reliures de Rose Adler trouvèrent place chez lui.
À la mort de Jacques Doucet et dans les décennies qui suivirent, une grande partie de ses collections furent dispersées. Le musée des Arts décoratifs conserve de nombreuses pièces de mobilier du XVIIIe siècle et des grands noms de l’Art déco – Legrain, Iribe, Coard ou Miklos –, tandis que le musée Angladon à Avignon, fondé par ses petits-neveux, présente des peintures de Manet, Sisley, Degas et Picasso. Beaucoup d’oeuvres se trouvent aujourd’hui dans des collections privées ou des musées étrangers.
Jusqu’ici, aucun ouvrage ne rassemblait et ne documentait la passion de l’art telle que la vivait Jacques Doucet : c’est là l’un des aspects les plus riches et étonnants du livre.
Cette publication fait écho à l'ouverture de la bibliothèque de l'INHA, héritière de la bibliothèque d'Art et d'Archéologie fondée par Jacques Doucet, dans la magnifique salle Labrouste du site Richelieu restaurée.
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