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Des objets iconiques du modernisme, au design le plus récent, l'exposition présente 400 oeuvres de 90 créateurs autour de l'évolution de la nature dans le design – du biomorphisme moderne au biomimétisme, de la biofabrication à la recréation du vivant à travers le design numérique, dans une exploration autant historique que prospective.
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Référence | 9782359830637 |
Artiste-Genre | Design |
Auteur(s) | Sous la direction de Marie-Ange Brayer |
Editeur(s) | Centre Pompidou Metz |
Format | Reliure suisse |
Nb. de pages | 120 |
Langue | Français |
Dimensions | 255 x 195 |
Date parution | 2022 |
Musée | Centre Pompidou Metz |
Catalogue de l'exposition Mimesis, un design vivant, présentée au Centre Pompidou Metz (11 juin 2022 - 6 février 2023).
Dès la fin du XIXe siècle, le biomorphisme – l’influence de la nature sur la représentation des formes artistiques – accompagne la modernité naissante. Les avant-gardes historiques du début du XXe siècle mettent en avant la notion d’organisme ainsi que la dimension d’auto-génération dans la création des formes.
L'exposition réunit les grands designers de la modernité pour montrer la manière avec laquelle ce nouveau langage moderne puise dans la nature et les sciences ses formes organiques, en France, aux États-Unis, dans les pays scandinaves ou encore au Japon.
En France, dans les années 1930, Charlotte Perriand capte dans ses photographies la force de la matière dont elle s’inspire dans ses objets de design. Aux États-Unis, Charles et Ray Eames réinventent dans l’après-guerre le design à travers leurs formes organiques. Au même moment, en France, Serge Mouille, développe une approche biomimétique dans la conception de ses luminaires. Dans les années 1960, le pop puise son hédonisme dans la nature : de Verner Panton à Pierre Paulin, les designers recréent à travers leurs créations une nature artificielle, et investissent l’environnement comme des paysages, dans un changement de posture. Au milieu des années 1980, Andrea Branzi inaugure une nouvelle forme de « néo-primitivisme » en intégrant directement des éléments naturels, ainsi des branches d’arbre, dans ses réalisations (Animali domestici, 1985). C’est désormais la nature, et non plus sa représentation, qui fait partie intégrante de l’objet de design. Entre nature et artifice se tiennent les Rêveries urbaines (2016) de Ronan et Erwan Bouroullec, qui recréent un « merveilleux » atmosphérique et réenchantent l’espace urbain.
Aujourd’hui, à l’ère numérique, la nature a fait place à notion de « vivant » qui se donne sous une nouvelle forme d’artificialité, entre l’inerte et l’animé, l’organique et le machinique. Le design recourt à la « biofabrication » : les bio-matériaux, fabriqués à partir d’organismes biologiques, engendrent à présent de nouveaux objets durables et biodégradables.
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