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C’est un aspect inédit et passionnant des arts décoratifs du XIXe siècle qui est révélé dans cet ouvrage : les tapis tissés par la manufacture de la Savonnerie et destinés à meubler les palais des souverains en glorifiant leur pouvoir.
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Référence | 9782878442793 |
Artiste-Genre | Arts décoratifs |
Auteur(s) | Chantal Gastinel-Coural |
Editeur(s) | Faton |
Format | Ouvrage relié |
Nb. de pages | 464 |
Langue | Français |
Dimensions | 290 x 220 |
Technique(s) | 250 illustrations |
Date parution | 2020 |
Poids | 2.9 |
Pour la première fois, est abordée l’étude systématique de cette production, généralement somptueuse, illustrant avec faste l’évolution du goût du Consulat à la monarchie de Juillet.
Aux essais prolongeant le style Louis XVI, succède, sous l’Empire, un art solennel marqué par les personnalités de Charles Percier et de Pierre-François-Léonard Fontaine. Sous la Restauration, la manufacture connaît un apogée grâce au nombre impressionnant des commandes qu’elle reçoit, à l’ampleur du style développé par son principal dessinateur, Jacques-Louis de Saint-Ange, et à la qualité des tissages réalisés dans ses ateliers. Enfin, sous la monarchie de Juillet, un certain renouvellement du style apparaît dans les années 1840.
Des notices détaillées et richement illustrées permettent de pénétrer au cœur de cet âge d’or d’une des plus brillantes manufactures françaises.
LES AUTEURS : Chantal Gastinel-Coural, conseiller technique au Mobilier national de 1976 à 1999, historienne de l’art spécialiste des tissus anciens, a notamment collaboré auprès de Jean Coural à l’inventaire des Soieries de l’époque Empire de l’ancien Garde?Meuble (1980) et rédigé un catalogue remarqué sur les commandes royales des tissus au XVIIIe siècle lors d’une exposition au musée de Lyon (1982).
Ses centres d’intérêt ont été très variés, donnant lieu à des publications allant de l’ameublement des palais étrangers (le Quirinal à Rome sous le Premier Empire, le cabinet de platine d’Aranjuez) à l’époque de l’Art nouveau (ambassade de France à Vienne).
Elle s’est consacrée depuis 2005 à l’étude de la manufacture de la Savonnerie dans la première moitié du XIXe siècle. C’est dans le cadre de ses recherches, qui trouvent aujourd’hui leur aboutissement, qu’elle a pu en 2006 identifier un certain nombre de tapis de Tournai et d’Aubusson des collections publiques faussement attribués à la Savonnerie et obtenir en 2014 et 2017 la présentation temporaire au public, dans la nef de Notre-Dame, de l’extraordinaire tapis offert par Louis-Philippe à la cathédrale.
Relié pleine toile sous jaquette illustrée, 250 illustrations, Édition établie par Jean-Pierre Samoyault
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