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Les fonds d'estampes japonaises de Calais et de Saint-Omer sont représentatifs des différentes formes de l'ukiyo-e. Images du monde flottant réalisées pour la plupart à l'époque dEdo (1603-1868)...
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Référence | 9782353400157 |
Editeur(s) | Gourcuff Gradenigo |
Langue | Français |
Dimensions | 300 x 220 millimètres |
Date parution | le 05/04/2007 |
Ces estampes décrivent les plaisirs éphémères de la vie quotidienne, le théâtre kabuki ou les courtisanes (bijin). Sujets littéraires, paysages et scènes de batailles constituent également ces collections aux artistes prestigieux : Haronobu, Utamaro, Hokusai, Hiroshige, Kunisada.
La période traitée (deuxième moitié du XVIIIe siècle - début XXe siècle) permet de constater les permanences mais aussi les ruptures techniques, stylistiques et iconographiques de cet art majeur du Japon. Ses caractéristiques sont en effet marquées par les circonstances politiques et culturelles des périodes d'Edo puis de Meiji. Quand, en 1841, le régime des Tokugawa légifère contre les manifestations trop ostentatoires du luxe, interdit les représentations des acteurs kabuki et des courtisanes et oblige à plus d'économie, cela n'est pas sans conséquences sur l'évolution de l'estampe.
Les ateliers de gravure doivent trouver des subterfuges pour que les acteurs ne soient pas identifiés comme tels et restreindre le nombre de couleurs. Alors que les premières estampes étaient imprimées en noir et blanc, la technique de l'estampe en couleurs est en effet si performante et si subtile au XIXe siècle que les ateliers utilisent jusqu'à vingt couleurs différentes. D'autre part, la photographie et les nouvelles techniques d'impression importées à la fin du XIXe siècle au Japon ont également des incidences sur les portraits d'acteurs.
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