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Le châtiment dans l’enluminure en France du XIIIe au XVe siècle. Prenant appui sur plusieurs centaines de miniatures issues des différents manuscrits datés des XIIIe et XVe siècles, l'auteure définit en quoi l'iconographie du châtiment traduit le fait judiciaire tel qu'il est pensé au Moyen Age.
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Référence | 9782735506392 |
Editeur(s) | CTHS |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 447 |
Langue | Français |
Dimensions | 270 x 210 |
Date parution | 22/11/2007 |
Poids | 1.530 |
Version remaniée d’une thèse soutenue sous la direction de Léon Pressouyre, l’ouvrage de Barbara Morel invite à une relecture de l’iconographie du châtiment dans les manuscrits enluminés, en sappuyant sur l'étude de 763 miniatures, dont 201 sont reproduites au sein du livre. Écartant délibérément de son corpus les miniatures représentant des scènes de martyres, l’auteure concentre ses analyses sur les images relevant de « la justice des hommes ».
La place qu'occupe l'image du châtiment dans les manuscrits médiévaux révèle l'intérêt des auteurs du Moyen Age pour la question de la justice. Présente dans de nombreux ouvrages, cette iconographie n'est d'ailleurs pas exclusivement réservée à l'illustration des manuscrits juridiques. Ayant valeur de discours, elle légitime la politique répressive exercée par le pouvoir royal tout en validant l'action punitive des juges.
Cependant, cette iconographie ne se restreint pas au seul discours apologétique, et par la représentation de certains supplices elle peut dénoncer la barbarie dont fait usage l'étranger, l'Autre que l'on s'emploie à stigmatiser. Le châtiment s'inscrit alors entre justice et tyrannie, passant imperceptiblement de la figuration de la vertu à celle du vice.
Mais la représentation du châtiment ne développe en aucune façon un goût exacerbé pour l'atroce et pour le macabre. Au contraire, cette iconographie participe d'un idéal de la rédemption par la souffrance et montre un condamné pénitent acceptant pleinement le supplice ordonné par la justice en paiement de ses démérites. Le châtiment est ainsi vécu comme un moment de cohésion sociale autour de la figure du supplicié, qui concentre sur sa personne tous les espoirs d'un retour à la paix.
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