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André Fougeron est l’un des grands peintres réalistes français du XXe siècle. Militant communiste, résistant, il est à la libération, l’un des plus prometteurs de ces jeunes peintres dont l’art inscrit la tradition française dans la modernité.
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Référence | 9782850568640 |
Artiste-Genre | André Fougeron |
Auteur(s) | Bernard Ceysson |
Editeur(s) | Somogy |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 96 |
Langue | Français |
Dimensions | 240 x 230 |
Date parution | 2005 |
Sa peinture, comme celle de Pignon ou de Gischia, se démarque pourtant de la peinture non-figurative et se caractérise par un dessin stylisé et expressif.
Prix national des arts en 1946, Fougeron présente au Salon d’automne de 1948, à contre-courant, un tableau Les Parisiennes au marché qui donne à voir les prémices d’un " nouveau réalisme ".
Un manifeste, " le peintre à son créneau ", précise son ambition de combattre l’art abstrait, le marché de l’art, l’art pour l’art et invite les artistes à pratiquer un art pour le peuple, au service du peuple. Tableau et manifeste font scandale. Fougeron devient alors, pour la critique bourgeoise et pour les communistes, l’incarnation du réalisme socialiste. Mais son art ne se plie pas aux dogmes de l’art stalinien.
Critiqué par les historiens d’art soviétiques, il l’est aussi par Aragon. Il n’en poursuit pas moins son activité et peint des séries d’œuvres réalistes " politiques " annonçant la Figuration narrative.
Son réalisme " photographique " annonce l’usage militant que font, de la vidéo et de photographie, de nombreux artistes contemporains.
André Fougeron peintre réaliste fortement inspiré par Courbet
Un petit ouvrage qu'on eut aimé plus richement doté de reproductions d’œuvres. L'étude replace l'oeuvre dans son contexte. Le réalisme de la vie quotidienne des gens ordinaires : "La cuisinière endormie" sur un coin de table... derrières des coings en préparation, "L'éplucheuse de légumes", "Les Parisiennes au marché", "La fromagère" qui est, il se peut, un clin d’œil à Vermeer. Une militance perce encore dans la peinture d'histoire, "L'Enterrement du fils de Victor Hugo" en mars 1871. Je ne partage pas la passion de Fougeron pour Courbet et ses suites de compositions consacré à l'artiste. C'est un autre peintre lui de l'École de Barbizon qui reçoit toute mon admiration : Jean-Baptiste-Camille Corot.
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trop de références
moins de place à sa peinture, sa technique etc et trop à la politique dommage car j'aime beaucoup son style