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Dans l'entre-deux-guerres, Floris Jespers (1889-1965) était reconnu parmi les ténors de la peinture moderniste belge.
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Référence | 9789053252581 |
Artiste-Genre | Floris Jespers (1889-1965) |
Auteur(s) | Sous la direction de Jean E Buyck |
Editeur(s) | Pandora |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 216 |
Langue | Français |
Dimensions | 295 x 246 |
Date parution | 2005 |
Musée | Musée royal des Beaux Arts d'Anvers, Belgique |
Publiée à l'occasion d'une exposition rétrospective au Musée royal des Beaux Arts d'Anvers, le commissaire d'exposition Jean E Buyck décrit le trajet de l'artiste protéiforme Floris Jespers dans le contexte des courants dominants de l'époque, et donne une analyse des réactions critiques qui ont forgé l'image créée autour de son personnage.
Belle et abondante iconographie bien mise en page : 56 documents et photographies, 204 reproductions, la plupart en couleurs - 58 sont en pleine page - dont 167 font partie du Catalogue. Toutes les manières de l'artiste sont représentées y compris ses impressionnantes statues en ciment.
Pendant et peu après la Première Guerre mondiale, il faisait partie, avec son frère, le sculpteur Oscar Jespers et le dadaïste Paul Joostens, du cercle entourant le poète et critique Paul Van Ostaijen qui subit l'influence du fauvisme, de l'expressionnisme, du cubisme et du futurisme européens.
Dans les années vingt, il rejoignit les groupes Sélection et Centaure opérant à Bruxelles. Des critiques renommés belges et étrangers citaient son nom et ceux de Permeke, De Smet et Van den Berghe d'un trait parmi les " expressionnistes flamands " donnant le ton. Son œuvre " post-expressionniste " est extrêmement variée grâce à sa maîtrise de différents médias : en plus des peintures à l'huile, il est l'auteur de nombreux dessins, gravures et peintures sous verre où les thèmes ruraux alternent avec les scènes de cirque.
Dans ses thèmes urbains d'inspiration satirique, il stylise souvent avec un formalisme tendant vers l'art déco. Les sombres années trente marquent un tournant : Floris Jespers opère un revirement vers une peinture traditionnelle. Des séries de " paysages flamands et wallons ", des natures mortes, des portraits marquent le retour vers une peinture " spécialisée " ; il contribue cependant aussi à la renaissance de l'art monumental avec ses projets de tapis pour les expositions universelles de Paris et New York.
Peu après la Seconde Guerre mondiale, Floris Jespers adhère à nouveau au modernisme international, pour dans les années cinquante se ressourcer dans la " beauté congolaise ", une nouvelle apogée.
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