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Peintre jusqu’à près de 90 ans, George Desvallières (1861-1950) a traversé les trois guerres de 1870, 1914 et 1940.
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Référence | 9782757206492 |
Artiste-Genre | George Desvallières |
Auteur(s) | Catherine Ambroselli de Bayser |
Editeur(s) | Somogy |
Format | Relié sous jaquette |
Nb. de pages | 184 |
Langue | Français |
Dimensions | 280 x 246 |
Technique(s) | 240 illustrations |
Date parution | 17/04/2013 |
Epoque | XXe siècle |
Il a 53 ans lorsque, pendant la Première Guerre mondiale, il part comme officier de réserve en Alsace pour défendre la barrière des Vosges. Il est alors un artiste reconnu dans les différents salons de peinture parisiens où il expose depuis vingt ans.
Fondateur, vice-Président et Président du Salon d’Automne, il se révèle comme un découvreur de talents et met à l’honneur les fauves, les cubistes et les artistes décorateurs. Mais en cet été 1914, un nouveau destin l’attend : chef de bataillon, il va mener les hommes au combat, ce qui transformera durablement sa vie de peintre.
Dès le début de la Grande Guerre, il s’engage comme volontaire. Très vite ses hommes reconnaissent en lui un chef et demandent aux supérieurs militaires de le maintenir dans cette fonction qui ne devait être que provisoire. Desvallières mènera pendant quatre ans ses « chasseurs » sur les montagnes d’Alsace avec une détermination, un courage et une bienveillance reconnus par tous au front. En mars 1915, son fils de 17 ans, Daniel, tombe au combat à quelques kilomètres de lui. Cet évènement le marque profondément.
Il centre ses œuvres d’après-guerre autour du thème du Sacrifice du Poilu qu’il met en parallèle avec le Sacrifice du Christ. S’il compose de nombreuses toiles liées directement à la guerre et à la perte de son fils, d’impressionnants ensembles sur ce thème vont frapper l’opinion publique de l’époque. "Le Drapeau du Sacré-Cœur" de Notre-Dame de Verneuil (1919) en est le point de départ. Puis suivront de monumentales expressions picturales : la Chapelle de Saint-Privat dans le Gard (1920-1925) que l’intervenant évoquera plus particulièrement, les vitraux de l’Ossuaire de Douaumont (1927), l’Église Sainte-Barbe de Wittenheim en Alsace (1929-1931), la Chapelle Saint-Yves (1931) et "Le Chemin de Croix du saint Esprit "(1935) à Paris.
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