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Atlan (1913-1960), qui est surtout connu pour ses empâtements, parcourus de tracés noirs comme gravées dans le signe qui précéderait le temps de la Lettre, a su renouveler sa technique, surtout à partir de 1957, grâce à la fluidité du procédé de la détrempe.
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Référence | 9782754104395 |
Artiste-Genre | Jean-Michel Atlan (1913-1960) |
Editeur(s) | Hazan |
Format | Ouvrage relié |
Nb. de pages | 142 |
Langue | Français |
Dimensions | 370 x 300 |
Date parution | 10/03/2010 |
Poids | 2.480 |
Le matériau ici va susciter une nouvelle expression. Le transfert de la couleur délayée mais vivace, de l'huile sur le carton lisse, nouveau support, crée la détrempe. Une couche picturale apte à la fluidité, à la manipulation virtuose, aux variations de la densité et de l'épaisseur des pâtes, et, en conséquence, à l'agencement des formes. Le rendu final, au premier abord, pourra ressembler à une simple esquisse, ou apparaître comme un équivalent de la densité formelle des huiles.
L'intérêt qu'Atlan suscitait chez des artistes tels que Sofù Teshigawara, grand maître de l'art floral, ou Taro Okamoto, explique en partie la renommée et la diffusion de son oeuvre au Japon. Il n'est pas étonnant qu'il ait eu une influence sur la calligraphie moderne japonaise. La détrempe, dans ce qu'elle comporte tout à la fois de discipline et d'autonomie, peut s'apparenter à l'art du zen et du sumiye. Cette expérience et cette technique sont commentées et méditées ici par le philosophe et critique Jean-Luc Nancy.
Jean-Michel Atlan quitte l'Algérie pour Paris en 1930, où il étudie la philosophie à la Sorbonne. En 1941, il commence à peindre, puis il est arrêté en 1942, à la fois pour son activisme de résistant et parce qu'il est juif. Mis en prison, il échappe aux camps d'extermination en simulant la folie. Interné à l'hôpital Sainte-Anne, il en sort à la Libération. Quelques mois plus tard, il publie en novembre 1944 un recueil de poèmes qu'il illustre, Le sang profond et présente en décembre 1944 sa première exposition à la galerie l'Arc-en-Ciel.
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