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Le catalogue porte sur les mouvements sociaux, politiques et culturels de contestation en France de 1960 à 1975. Les oeuvres d'artistes proches de la figuration narrative tels que Arroyo, Erró, Fromanger, Grau, Messac et Rancillac apportent une réflexion critique sur leur temps, de la guerre du Vietnam aux lendemains de Mai 68.
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Référence | 9789461617828 |
Artiste-Genre | Peinture XXe siècle |
Auteur(s) | Collectif |
Editeur(s) | Mémorial de Caen / Snoeck |
Format | Ouvrage broché |
Langue | Français |
Dimensions | 295 x 210 |
Date parution | 2023 |
Musée | Mémorial de Caen |
Catalogue de l'exposition Années POP, années CHOC - 1960-1970, présentée au Mémorial de Caen (22 juin - 31 décembre 2023).
Conçue à partir des œuvres de la figuration narrative de la Fondation Gandur pour l’Art et des collections du Mémorial de Caen, le catalogue aborde la représentation de l’histoire en marche : celle notamment de la guerre du Vietnam et de la confrontation entre blocs durant la guerre froide, des procès tardifs des nazis en Allemagne, du franquisme au pouvoir, de la révolution culturelle chinoise, mais aussi celle plus sociale de Mai 68, des luttes pour l’égalité entre les femmes et les hommes ou contre la ségrégation raciale, de la société de consommation et du tourisme de masse comme pivots de l’histoire du monde occidental.
En pleine guerre froide, les artistes s’engagent autant contre la guerre et la dictature que pour faire avancer les droits sociaux et politiques. Critiques par rapport au conflit en cours au Vietnam, ils ont dans le viseur l’hégémonie et l’impérialisme américains. L’ampleur des dévastations, les morts par milliers et l’enlisement du conflit provoquent de nombreuses manifestations aux États-Unis mais également en France où les artistes prennent pour la plupart fait et cause contre l’oppression, faisant d’Hô Chi Minh une figure de la libération du peuple vietnamien. Parallèlement à un courant pacifiste qui émerge des deux côtés de l’Atlantique, de nombreux artistes rendent compte de l’actualité de la guerre du Vietnam, à l’instar de Bernard Rancillac ou de Jacques Monory, voire plus tardivement d’Ivan Messac dont l’œuvre Viet Nam 70 (1970-1971, fig. 2) est réalisée après
le massacre de My Lai en 1968.
Cuba devient l’un des symboles de la lutte contre la puissance américaine, notamment après l’échec du débarquement de la baie des Cochons visant à faire tomber le régime communiste, honni des États-Unis. Fidel Castro et Ernesto « Che » Guevara deviennent alors des figures admirées, notamment par un certain nombre d’artistes qui n’hésitent pas à se rendre sur l’île à leur invitation.
Volontiers provocateurs, plusieurs artistes de la figuration narrative réinventent l’art de la propagande. De la confrontation Est-Ouest à la menace nucléaire, les sujets d’actualité sont au cœur de leurs réflexions, même si leurs traitements et leurs points de vue sont aussi différents que ceux de l’Islandais Erró, de l’Espagnole Eulàlia Grau ou de l’Italien Giangiacomo Spadari. Ces artistes n’hésitent pas à thématiser l’opposition entre nombre de codes communs issus du cinéma, de la bande dessinée ou de la publicité notamment.
Plus engagés et plus critiques face à l’actualité mondiale, ces artistes s’inscrivent contre l’hégémonie politique, économique et culturelle des États-Unis, au moment où New York supplante Paris comme capitale mondiale de l’art.
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