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Peintre et graveur cubain né en 1957 à Matanzas à Cuba, Moïses Finalé a étudié à l'institut supérieur d'arts plastiques de La Havane. Depuis sa première exposition personnelle au Musée national des Beaux-arts de La Havane en 19790, sa notoriété grandissante l'a conduit à exposer aux Etats-Unis, en Europe, en Amérique latine et au Japon.
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Référence | 9782702205846 |
Artiste-Genre | Moïses Finalé |
Auteur(s) | Zoé Valdés |
Editeur(s) | Cercle d'art |
Format | Ouvrage relié |
Nb. de pages | 207 |
Langue | Français |
Dimensions | 320 x 250 |
Date parution | 2000 |
Poids | 1.8 |
S'il a quitté Cuba en 1987 pour voyager en Amérique du Sud avant de venir s'installer à Paris, son œuvre demeure imprégnée, habitée par la grande île et ses rites en partie hérités de l'Afrique.
Pierre Gaudibert souligna son appartenance à « toute génération avec des artistes plus vieux ou plus jeunes, initiés ou non à la santeria, le vaudou cubain, génération qui s'est tournée vers les rituels et les objets de ces cultes comme une des sources de leur inspiration artistique ». Selon Gaudibert toujours, « Moïsés Finalé est l'un d'eux, avec une somptuosité souveraine toute personnelle. »
Son oeuvre interroge la permanence d'un métissage en constante évolution. L'essence de son aventure créatrice consiste à assumer la connaissance en tant qu'inspiration intellectuelle et doute didactique, et c'est pourquoi il a fait à ses débuts une éphémère incursion dans la bad painting, pour ensuite se plonger dans le transavant-gardisme et les derniers mouvements européens.
Il insiste sur la réaffirmation des expressions populaires, qu'il embellit en les vulgarisant. En même temps, ses références picturales à des cultures millénaires comme celle de l'Egypte, atteignent des dimensions énigmatiques.
Plus tard, quand il nous présente ce brassage universel de cultes syncrétiques avec leurs caractères archaïques mêlés aux gestes et aux coloris les plus baroques et éclatants des érotiques carnavals havanais de jadis, il nous installe dans l'oeil du cyclone.
Les origines, dont s'est nourrie l'oeuvre du peintre cubain, sont à chercher dans l'inconfortable et ludique fusion entre les conceptions esthétiques de ses prédécesseurs - dans son ensemble, la peinture cubaine d'avant 1959 est trop peu connue en Europe le répertoire populaire enrichi d'éloquences intimistes, une grande diversité philosophique et religieuse, une culture littéraire très raffinée, et une recherche, artistique à l'extrême, du cosmopolitisme.
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