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Première grande monographie consacrée à Adolph Menzel (1815-1905), un des plus célèbres peintres et illustrateurs allemands du XIXe siècle. Actif témoin de son temps, peintre d’histoire et peintre de la vie moderne, Adolf Menzel s’est intéressé autant à la vie de Frédéric le Grand qu’aux paysages urbains, aux premiers chemins de fer et au monde industriel en pleine expansion.
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Référence | 9782754108515 |
Artiste-Genre | Adolphe Menzel |
Auteur(s) | Werner Busch |
Editeur(s) | Hazan |
Format | Ouvrage relié |
Nb. de pages | 320 |
Langue | Français |
Dimensions | 325 x 270 |
Technique(s) | 100 illustrations |
Date parution | 2015 |
Peintre d’histoire, Adolph Menzel a su évoquer délicatement la vie de cour au temps de Frédéric le Grand (1712-1786). Peintre de son époque, il s’est intéressé aux paysages urbains, aux premiers chemins de fer et au monde industriel en pleine expansion.
En 1836, l’artiste autodidacte commence à peindre à l’huile, selon une inspiration plutôt intimiste, ainsi la Chambre au balcon (1845) ou la délicieuse Sœur du peintre dans l’embrasure d’une porte (1847), qui révèlent une sensibilité préimpressionniste, un sens de la couleur et de la lumière, un don de l’observation hors du commun. Mais il doit son succès et sa popularité aux deux cents gravures sur bois qu’il réalise entre 1840 à 1842 pour l’Histoire de Frédéric le Grand rédigée par l’historien de l’art Franz Kugler.
Entre 1849 et 1856, il peint les scènes les plus célèbres de la vie de Frédéric le Grand, puis divers épisodes de la vie de l’empereur Guillaume Ier (1797-1888). Ces travaux consacrent Menzel comme l’un des premiers illustrateurs de son temps.
Cependant, au début des années 1860, il change radicalement d’orientation. Il semble que deux expériences aient déterminé cette nouvelle approche de la réalité. La première est sa visite sur le champ de bataille de Sadowa, en 1866, où la vue des hommes morts ou mutilés le marque profondément. Dès lors, il s’attache à peindre la comédie humaine, l’absurdité et la tragédie de toute existence. La seconde grande expérience est liée à ses séjours à Paris, en 1867 et 1868, à la grande époque des opérations d’urbanisme haussmanniennes. L’agitation constante de la capitale l’incite à s’intéresser à la « vie moderne », telle que la décrit Baudelaire, préférant les motifs de la ville, de l’industrie et des foules. Désormais, il cherche à traduire l’effervescence du chaos en un ordre esthétique, comme en témoigne sa Forge (1875), son plus grand tableau, qui compte parmi les œuvres les plus importantes consacrées au travail dans les usines au XIXe siècle.
Les tensions et contradictions apparentes de l’œuvre de Menzel constituent le fil conducteur de cet ouvrage, qui couvre l’ensemble de la production de l’artiste et éclaire ses thèmes de prédilection dont on comprend toute l’originalité. À l’appui de la démonstration viennent une série d’analyses d’œuvres, présentées dans un ordre chronologique.
L’ouvrage, richement illustré, est publié à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Menzel, le 8 décembre 2015.
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