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Chardin

Jean Siméon Chardin (1699-1779) - Editions Hazan - Ouvrage relié - 257 pages - Textes en Français - Publié en 12/10/2011

Nouvelle édition (1ère parution en 1999) de cette monographie de référence sur Chardin (1699-1779) le maître de la nature morte. Un grand texte, de charme et d’érudition, servi par une iconographie exceptionnelle.

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Référence 9782754105477
Artiste-Genre Jean Siméon Chardin (1699-1779)
Editeur(s) Hazan
Format Ouvrage relié
Nb. de pages 257
Langue Français
Dimensions 340 x 280
Technique(s) 128 œuvres reproduites en couleurs
Date parution 12/10/2011
Poids 3.555
Autodidacte, lent, casanier, solitaire, petit bourgeois parisien sans fantaisie, peintre de sujets sans prestige…D’où vient donc que Chardin (1699-1779) ait été, de son vivant déjà, considéré comme l’un des plus grands, que Catherine II, le Grand Frédéric, la reine de Suède, la margravine de Bade se soient arraché ses tableaux, que Diderot lui ait consacré des textes qui circulaient dans toute l’intelligentsia européenne, que sa pension royale ait été la plus élevée parmi les artistes de son temps ? D’où vient que, jusqu’à maintenant, son œuvre ait gardé intact son pouvoir de fascination ?

Marianne Roland Michel s’est attachée à ce mystère Chardin. Elle montre comment ce peintre, qui n’avait jamais appris le dessin – ce qui lui interdisait le grand genre, la peinture d’Histoire -, se met soudain, au soir de sa vie, à dessiner au pastel comme les meilleurs.

Elle décrit le balancement qui le conduit, entre natures mortes et sujets de la vie quotidienne, à toujours surprendre par la nouveauté, arrachant à Diderot des cris d’enthousiasme (Vous revoilà donc, grand magicien avec vos compositions muettes : Quelles parlent éloquemment à l’artiste ! Tout ce qu’elles lui disent sur l’imitation de la nature, la science de la couleur et l’harmonie ! ).

Elle analyse sa palette, sa touche, son faire raboteux, et sa lenteur célèbre qui faisait dire à son ami, Claude-Nicolas Cochin, qu’il les repeignait [ses tableaux] jusqu’à ce qu’il fût parvenu à cette rupture de tons que produit l’éloignement de l’objet et les renvois de tous ceux qui l’environnent, et qu’enfin il eût obtenu cet accord magique qui l’a si supérieurement distingué.

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